WP2 – AMENAGEMENT CABINE
Prédéfinition d’un casque à réalité augmentée et interface
homme-machine pour un VSH
(WP2 – Aménagement cabine)
Jérémy BAIN – Jean-Charles BERNARD – Matthieu MAUREL – Maxime THIERRY – Jonathan WIRTZ
ISAE, formation ENSICA – Toulouse
Depuis le premier vol orbital de Youri
Gagarine et les missions spatiales qui ont
suivi, nombre de Terriens furent pris du rêve
de pouvoir voyager vers les étoiles. Ce
rêve, inaccessible jusqu’à maintenant, est à
présent à portée de main, par le tourisme
spatial, en pleine expansion avec l’étude de
véhicules suborbitaux. C’est tout le sens du
Défi Aérospatial Étudiant, qui convie des
équipes étudiantes à travailler sur certains
points de conception de la réalisation de
ces véhicules.
C’est dans ce sens que nous avons
souhaité participer au Défi, qui s’inscrit, pour
les étudiants du groupe en deuxième
année, dans le cadre d’un projet annuel.
Partant d’une idée, nous avons choisi d’axer
notre travail sur la prédéfinition d’un casque
à réalité augmentée, présentant une
interface homme-machine de type montre
destiné à un VSH. Partant de zéro, nous
avons alors réalisé une étude de type
Ingénierie Systèmes, qui nous a ainsi
permis de prévoir ce à quoi pourraient
ressembler ces systèmes en tenant compte
des spécificités de la mission.
Nous avons donc été en mesure d’identifier
trois catégories de passagers : le pilote, le
passager réel du VSH, le passager
terrestre. Cette dernière catégorie présente
de fortes spécificités dans la mesure où un
tel passager ne serait pas embarqué, mais
devrait s’immerger dans la mission. Nous
avons alors identifié les spécificités de
chacun de ces niveaux, et des sondages
nous ont aidés à identifier les attentes.
L’étude de type Ingénierie Systèmes que
nous avons menés nous a permis, partant
de là, d’identifier exactement ce dont devait
être capable le système que nous
souhaitions définir.
Un état de l’art sur les technologies
existantes a alors été réalisé pour assurer la
réalisation de chacune de ces fonctions, en
y apportant un regard critique au vu des
contraintes et spécificités qu’apportent tant
les passagers que la mission. Cela a mis en
évidence un fait simple : il n’existe pas de
système qui, à l’heure actuelle, serait
entièrement adaptable.
Cela nous a permis de prédéfinir et
proposer un système qui tienne compte à la
fois des besoins de chaque passager et des
spécificités d’une mission suborbitale,
présentant notamment des problèmes
d’ergonomie
.